Pages Jaunes s'enlise dans la crise

Que vont devenir les sites internet de Pages Jaunes ? En attendant les résultats de l’assemblée générale du 15 décembre il est tout naturel de se poser quelques questions.

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Économie : les entreprises françaises victimes des fonds vautours

INFO LE FIGARO

Pour valider le plan de restructuration du groupe, une nouvelle assemblée générale des actionnaires est prévue le 15 décembre. C’était sans compter le principal actionnaire de SoLocal, opposé au nouveau projet.

Rebondissement dans le conflit entre actionnaires, dirigeants et créanciers de SoLocal. L’ex-filiale de France Télécom, propriétaire des sites PagesJaunes, Mappy et À vendre À louer, est plombée par une dette de 1,164 milliard d’euros. En octobre, les créanciers avaient accepté un projet de restructuration de la dette qui aurait pu leur permettre de détenir près de 90% de la société. Inacceptable pour les actionnaires, qui ont retoqué ce plan lors d’une assemblée générale houleuse, le 19 octobre. Depuis, une partie des actionnaires frondeurs, représentés au conseil d’administration, et la direction se sont mis autour de la table pour bâtir un nouveau projet plus équilibré. Ce qu’ils ont réussi le 3 novembre. Ils ont convoqué le 30 novembre tous les créanciers, pour un vote où ils devront recueillir l’approbation des deux tiers d’entre eux. Étape suivante: pour valider le plan, une nouvelle assemblée générale des actionnaires est prévue le 15 décembre.C’était sans compter sans le réveil d’un foyer de fronde mené par… le principal actionnaire de SoLocal, opposé au nouveau projet. «Si notre situation financière est catastrophique, c’est parce que depuis l’entrée en bourse il y a dix ans, nous ne travaillons que pour rembourser des dettes qui n’ont servi en rien le développement de notre entreprise, confie au Figaro Benjamin Jayet, qui détient plus de 7% du capital. 3 milliards d’euros sont partis vers des créanciers opaques, alors que la valorisation boursière de la société a été divisée par 70. L’accord du 3 novembre est un nouvel exemple de cette opacité, avec de multiples conflits d’intérêts qui en font un arrangement entre amis sur le dos de notre entreprise. Certaines institutions représentent simultanément les intérêts incompatibles des créanciers et des actionnaires.»